Texte édité, présenté et annoté par Danièle Tosato-Rigo, Denise Francillon, Geneviève Heller, en collaboration avec Amandine Eimann, Albertine Grisoni, Sylvie Moret Petrini, Anne-Laure Sabatier, Valentina Smekalina. Éditions d’en bas, collection Ethno-Doc, 2018
256 pages, illustrations
ISBN 978-2-8290-0584-8
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Jeanne Huc-Mazelet
Je suis moi, ils sont eux
Lettres et journal d'une gouvernante à la cour de Russie 1790-1804
Tout ce qui m’entoure est grand et ma place est modeste.
Rien ne prédestinait Jeanne Huc-Mazelet (1765-1852) à fréquenter un jour la cour des tsars comme gouvernante de la grande-duchesse Marie Pavlovna, l’une des petites-filles de Catherine II. Elle est présentée par Frédéric-César de La Harpe, précepteur des grands-ducs Alexandre et Constantin. Elle y restera quatorze ans, de 1790 à 1804. Tout en poursuivant son propre rêve – l’émancipation économique –, Jeanne s’investira dans l’éducation de son impériale élève, tâche exigeante s’il en est.
Moi, Charles Henri Rodolphe Duterreaux, enfant vaudois de la Révolution française
≪Nous voilà à faire feu et flamme au risque de disloquer les murailles et d'ébranler tout l'édifice car notre canon, quoique de petit calibre...≫
Un si petit homme
≪Ma chère amie,Ma mère vient de me quitter et comme je ne pouvais t’écrire avant de pouvoir t’annoncer que je m’étais acquitté de ma commission...≫
Notes au crayon
≪Nous avions eu en pension, deux ou trois ans auparavant, un jeune Wolfgang Müller, fils du directeur du pensionnat-internat de Hofwyl.≫
